Membre de l’ordre des experts-comptables

Vous rêvez de travailler en tant que professionnel libéral, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ?

Démarrer son activité libérale en 10 étapes

Vous rêvez de travailler en tant que professionnel libéral, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous devez vous poser un tas de questions… Mavrick vous explique les 10 étapes à suivre pour démarrer votre activité libérale et devenir votre propre patron.

Étape n°1 : Tout savoir sur le cadre juridique qui règlemente les professions libérales

Exercer en libéral, c’est être indépendant(e) et la plupart du temps, en nom propre. Bien sûr, vous pouvez aussi choisir de voler en escadrille en optant pour une société et mutualiser les charges.

Le champ des possibles est infini en libéral ! Toutefois, il faut faire la distinction entre les professions réglementées, exigeant une autorisation et un diplôme spécifique, et les professions non réglementées qui n’en requièrent pas forcément.

Parmi les libéraux réglementés, on compte les métiers de la santé, les experts du droit et des chiffres, et certaines professions techniques.

Les professions libérales non réglementées désignent toutes les activités qui ne sont pas liées à l’agriculture, au domaine commercial, à l’artisanat ou à l’industrie, et qui ne sont pas considérées comme des professions libérales réglementées. Cela englobe diverses professions où la prestation de services repose sur une expertise intellectuelle spécifique. Parmi les exemples de professions libérales non réglementées, on retrouve les consultants, les joueurs professionnels, les coachs de différents domaines, les historiens ainsi que les travailleurs du web. Ces professionnels exercent en toute liberté, sans nécessiter d’autorisation ou de diplôme spécifique, sauf dans le cas de certaines activités telles que l’éducation sportive ou la création d’auto-écoles requièrent une autorisation d’exercice ou une déclaration d’activité spécifique.

Pour vous installer en libéral, la première étape est de choisir votre activité. Ensuite, selon votre domaine, il vous faudra peut-être rejoindre un ordre professionnel (comme l’ordre des experts-comptables ou des infirmiers). Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous guider à chaque étape !

Étape n°2 : choisir son mode d’exercice et statut professionnel

Prêt(e) à déployer vos ailes en tant que professionnel(le) libéral(e) ? Choisissez votre mode d’exercice :

Option 1 : en nom propre

La voie rapide, c’est l’exercice en nom propre ! Simple et pratique sur le plan administratif, mais attention, votre patrimoine personnel et professionnel ne font qu’un. Alors, tenez les cordons de votre bourse !

Option 2 : en solo mais protégé

Vous avez la possibilité de choisir entre une SELARL unipersonnelle et une SELAS unipersonnelle. La SELARL est une forme de société d’exercice libéral à responsabilité limitée, dérivée de la SARL, tandis que la SELAS est une société d’exercice libéral par actions simplifiées, dérivée de la SAS. Ces deux structures sont donc des SEL, mais elles offrent la particularité de permettre à une personne de gérer sa société de manière individuelle.

Option 3 : en équipe

En mode équipe, c’est possible aussi ! Rejoignez une Société d’Exercice Libéral (SEL) avec vos confrères et consœurs. 

Option 4 : cumul d’activités libérales

Vous voulez cumuler deux activités ? C’est possible en libéral ! Vous pouvez être à la fois salarié(e) en CDD ou CDI et exercer en indépendant(e). Règle d’or : affiliations et cotisations pour chacune des activités, comme la sécurité sociale et l’organisme de retraite. Mais attention, l’activité qui rapporte le plus sera votre capitaine.

Étape n°3 : s’enregistrer auprès du guichet unique 

Avant, s’enregistrer en libéral relevait du parcours du combattant ! Mais depuis le 1er janvier 2023, tout a changé. Le nouveau guichet unique est là pour faciliter votre démarche. Plus besoin de jongler entre les différents organismes, tout se fait en un seul endroit !

Sur le site formalites.entreprises.gouv, le guichet unique géré par l’INPI vous simplifie la vie. Finies les piles de papiers et les longues files d’attente ! Un enregistrement dématérialisé, et hop, le tour est joué !

L’INPI se charge de transmettre vos informations aux organismes concernés. Mais n’oubliez pas de faire un petit tour chez chacun d’eux pour vérifier que tout est en ordre. On ne sait jamais, mieux vaut être sûr(e) que tout roule avec la sécurité sociale, l’URSSAF et la caisse de retraite !

Pour les activités réglementées, une petite formalité supplémentaire s’impose. Vous devrez fournir une attestation de l’instance professionnelle à laquelle vous êtes rattaché(e), prouvant votre autorisation d’exercer.

Étape n°4 : ouvrir un compte professionnel auprès d’une banque

En libéral, un compte pro est votre meilleur allié. Il sépare vos comptes perso et pro pour plus de clarté.

Le choix de la banque est un match acharné ! Les traditionnelles, les digitales et les néobanques… toutes se mettent en quatre pour vous séduire. Les tarifs sont un critère, mais ne négligez pas les autres atouts. Encaissements malins, services bonus, et une proximité avec des conseillers au top sont aussi importants !

Un compte et une carte professionnelle pour des finances bien organisées

Imaginez un rempart solide entre vos finances personnelles et professionnelles. Eh bien, la carte pro Mavrick, c’est ça ! Finis les tracas pour suivre vos dépenses pro, tout est automatiquement enregistré, adieu les saisies fastidieuses. Un vrai soulagement !

Mais ce n’est pas tout ! La carte pro Mavrick est bien plus qu’une simple carte. C’est un outil sur-mesure pour gérer vos finances ! Paiement de vos dépenses pro, numérisation instantanée des reçus, gestion fluide… Avec Mavrick, vous avez la main sur vos finances grâce à la visualisation de votre comptabilité en temps réel !

Étape n°5 : penser à sa comptabilité

Bonnes nouvelles, en libéral, les comptes annuels ne sont pas obligatoires ! Mais n’oubliez pas de garder vos comptes à jour. Le fisc peut demander vos écritures comptables, votre grand livre et votre livre journal, et puis même pour vous, il est toujours bon de savoir où vous en êtes dans vos comptes !

Pour briller en comptabilité et gérer vos charges sociales et impôts, appelez les pros ! Un cabinet d’expertise comptable spécialisé en libéral, c’est le choix parfait pour éviter les erreurs et alléger votre charge administrative. I

Étape n°6 : prendre une assurance responsabilité civile professionnelle

Attention, danger ! La RC Pro (Responsabilité Civile Professionnelle) intervient en mode super-héros pour couvrir les éventuels dommages causés à des tiers dans le cadre de votre activité. Erreurs, fautes, négligences, tout peut arriver ! Même sans obligation, c’est votre alliée infaillible pour garantir la pérennité de votre activité.

Les tarifs de la RC Pro varient en fonction de votre activité et du contrat choisi. Des assurances spécialisées sont là pour les métiers de niche. Si vous recherchez une assurance aux solutions sur-mesure pour votre activité, nous vous conseillons le cabinet de courtage Colia Assurance. 

Étape n°7 : anticiper les cotisations sociales

Pour estimer les cotisations, il faut prendre environ 30 % de votre chiffre d’affaires (après déduction des charges liées à l’activité). Le reste vous donnera une idée de votre rémunération nette avant impôts. Mais attention, cela peut varier en fonction de ta profession exacte et d’autres critères. 

Au démarrage, prévoyez bien vos dépenses, car les deux premières années, vous devrez payer des cotisations forfaitaires.

Pour les professions réglementées, le calcul se base sur 19% du plafond annuel de la sécurité social (PASS), soit une base de 8358 € pour une année pleine. Pour les autres, c’est sur 19% du PASS pour la retraite de base, la retraite complémentaire et le régime invalidité/décès (8358 €) et 40% du PASS pour la maladie (17597 €).

Dès la 3ème année, ça se complique un peu. Vos cotisations se baseront sur des revenus prévisionnels. Avec toutes ces spécificités, on ne peut que vous recommandez de vous faire accompagner par un expert-comptable spécialisé dans la gestion comptable des professions libérales.

Vous avez des questions
sur votre comptabilité ?

Étape n°8 : connaître sa caisse de retraite et sa sécurité sociale

Les caisses de retraites des professionnels libéraux

La caisse de retraite dépend de l’activité professionnelle. La plupart des professions réglementées ont leur propre caisse, les autres sont regroupées au sein de la CIPAV.

  • Agents généraux d’assurances, direction la CAVAMAC !
  • Dentistes et sages-femmes, filez à la CARCDSF.
  • Médecins, c’est à la CARMF qu’il faut se présenter.
  • Infirmiers, kinés, et compagnie, la CARPIMKO est votre QG.
  • Vétérinaires, vos retraites sont gérées par la CARPV.
  • Experts-comptables et commissaires aux comptes, c’est à la CAVEC qu’il faut s’adresser.
  • Officiers ministériels, officiers publics et compagnies judiciaires, direction la CAVOM !
  • Pharmaciens, votre caisse est la CAVP.
  • Notaires, la CRPN est là pour vous.
  • Avocats, c’est à la CNBF qu’il faut se rattacher.

Bon à savoir : Depuis le 1er janvier 2023, c’est l’Urssaf qui est chargée de collecter les cotisations.

La sécurité sociale

Depuis la fin du RSI, la majorité des professions libérales sont rattachées à la caisse de sécurité sociale des indépendants (SSI) pour les volets maladie-maternité et CSG-CRDS. Cependant, les médecins et professionnels de santé conventionnés, entrant dans la catégorie des auxiliaires médicaux, sont affiliés au régime des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAMC). Ce régime est géré par le régime général de sécurité sociale.

Étape n°9 : se pencher sur la fiscalité de son activité, entre impôt sur le revenu, TVA et CFE !

Les BNC

La fiscalité des professions libérales s’anime au rythme des revenus générés. Chaque année, vous devrez verser une partie de votre chiffre d’affaires à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC). Si ces recettes ne dépassent pas 72 600 € sur l’année (au prorata la première année d’activité), un abattement forfaitaire de 34% vient alléger le fardeau fiscal. Pour 60 000 € de CA, l’abattement s’élèvera donc à 20 400 €, laissant place à un montant de 39 600 € pris en compte pour le calcul de l’impôt sur le revenu (IR).

Mais, une option se dessine à l’horizon : le régime réel d’imposition, alias le régime de la déclaration contrôlée – 2035. Ce dernier se dévoile inéluctablement au-delà de 72 600 € de recettes annuelles. Véritable passe-partout, il permet de déduire les charges réelles des recettes et devient donc héroïque lorsque les dépenses dépassent 34% du CA.

La TVA pour les professions libérales

Les professions libérales ont des options en matière de TVA. Certaines peuvent être dispensées du régime de TVA, tandis que d’autres peuvent choisir de l’appliquer ou y être obligées.

  • Pour les professionnels au chiffre d’affaires inférieur à 36 500 euros, la franchise en base de TVA est possible. Ils ne facturent pas de TVA mais ne peuvent pas la déduire de leurs dépenses.
  • Ceux dont le chiffre d’affaires dépasse ce seuil ou qui optent pour la TVA entrent dans le régime réel. Ils facturent la TVA sur leurs honoraires et peuvent récupérer la TVA décaissée sur les achats.
  • À chaque période, le professionnel doit envoyer une déclaration de TVA à l’administration fiscale. Si le montant de TVA décaissée est supérieur à celui collecté, il bénéficie d’un crédit de TVA remboursable ou reportable sur la période suivante. Sinon, il doit payer le montant collecté en trop au fisc. Un équilibre à surveiller de près !

La taxe sur les salaires (TS)

La taxe sur les salaires (TS) s’applique principalement aux médecins libéraux employeurs, qui ne sont pas assujettis à la TVA ou qui le sont mais sur moins de 90 % de leur chiffre d’affaires de l’année précédente. La particularité de la taxe sur les salaires est qu’elle peut être considérée comme une dépense déductible ayant une nature fiscale similaire à celle d’un impôt de production.

Étape n°10 : contacter Mavrick, l’expert-comptables des libéraux

Pour devenir un professionnel libéral accompli, il est essentiel de passer par une étape clé pour la bonne santé financière de votre activité : prendre contact avec Mavrick, l’expert-comptable des libéraux qui saura vous accompagner et faciliter votre vie !

Vous avez besoin d’un business plan solide pour assurer des débuts réussis ? Mavrick le conçoit avec maîtrise ! Et pour que vous puissiez vous concentrer pleinement sur votre cœur de métier, nous prenons en charge la gestion comptable de votre activité libérale, exclusivement pour vous.

Mais ce n’est pas tout ! Avec Mavrick, vous profiterez d’outils intuitifs pour suivre votre comptabilité en temps réel. Carte pro, logiciels de compta en temps réel… Adieu les casse-têtes, vous serez au sommet de l’efficacité !

Et devinez quoi ? Mavrick collabore en étroite harmonie avec des avocats pour vous fournir des statuts impeccables. Un duo gagnant pour entamer votre parcours avec confiance !

Alors, êtes-vous prêt à rejoindre l’équipe Mavrick et à donner le coup d’envoi à votre aventure libérale ? Nous vous attendons pour mettre à votre disposition notre expertise. À vous de jouer, futur professionnel à succès !

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